Cependant, l’association « Fikambanan’ny Taxi Antananarivo Renivohitra » (FTAR), dirigée par Clémence Raharinirina, a recensé 5 700 taxis dans la ville d’Antananarivo. Ce qui laisse à croire que plus de 1 000 véhicules n’ont pas encore passé la visite de conformité et considérés ainsi comme des taxis clandestins.
La collecte des licences des taxis a permis à la CUA de disposer d’une base de données et de procéder à l’amélioration de ce secteur. Afin de donner une deuxième chance à ceux qui n’ont pas encore régularisé leur situation, ainsi que de lutter contre la corruption et l’invasion des taxis clandestins dans la ville, la Commune a procédé à la numérisation des licences. D’après un communiqué publié par cette dernière, ces licences seront gratuites pour les propriétaires de taxis. En plus, la contre-visite est dorénavant assurée par la Direction générale de la sécurité routière (DGSR), si auparavant elle a été confiée à l’Omnium de maintenance des véhicules de transport (OMAVET).
Recueillis par Anatra R.